Sinje Gottwald et Kinga Tanajewska ont fait connaissance sur la Route de la Soie, au Tadjikistan. Trois ans plus tard, elles se sont embarquées dans leur première aventure commune, Découvrir l’Europe, pour un voyage inoubliable où elles ont parcouru des roues sinueuses et des paysages à couper le souffle, au guidon d’une FTR Rally et d’une FTR 1200.
De Leipzig à Zagreb.
Kinga et Sinje ont débuté leur périple à Leipzig, chez un concessionnaire Indian Motorcycle. Les trois premiers jours, elles ont traversé la République Tchèque et l’Autriche, en direction de Zagreb. Là, elles ont retrouvé un groupe local de bikers pour une virée dans les montagnes proche de la ville. Pour les FTR, la région s’est avérée un terrain de jeu idéal avec ses enchaînements sans fin de virages, particulièrement appréciés des deux motardes.
De Zagreb à Trogir.
La destination suivante était les lacs de Plitvice, le parc national le plus vaste et le plus ancien de Croatie. La région rappellera quelque chose aux amateurs des célèbres westerns sur le chef apache Winnetou, qui y ont été tournés. L’itinéraire empruntait aussi des routes non bitumées, dont les FTR se sont sorties brillamment.
Le jour suivant, Sinje et Kinga ont roulé jusqu’à Trogir où, hélas, leurs chemins ont dû se séparer. En raison des restrictions imposées par le Coronavirus, Sinje n’a pas été autorisée à voyager plus à l’Est. C’est donc seule que Kinga a poursuivi jusqu’au Monténégro, tandis que Sinje continuait son périple européen par l’Italie.
Bella Italia!
C’est à Bari, ville portuaire sur la Mer Adriatique, que Sinje a entamé son voyage en Italie. De là, elle a longé la côte avant de mettre le cap sur Matera, dans les terres, où elle a passé la nuit dans un incroyable logement troglodyte, dans le quartier des Sassi.
Jusqu’à Salerne, elle a dû affronter une pluie incessante, mais le trajet du lendemain le long de la côte amalfitaine a largement com-pensé, avec ses paysages pittoresques et ses routes sinueuses.
Après un bref détour par Naples et Capri, elle prenait dès le jour suivant la route d’Agnone, connue pour les cloches anciennes de ses églises. La chaleur ambiante lui a fait appré-cier son blouson Indian, qui l’a aidée à rester relativement au frais.
Mais le coup de cœur de Sinje a été Villama-gna, un village situé à un quart d’heure à l’est de Florence. Dès son arrivée, elle s’est sentie chez elle à l’auberge Affittacamere Podere Di Belforte.
Les Balkans sauvages.
Pendant que Sinje profitait de l’Italie, Kinga explorait les montagnes des Balkans : le parc national de Durmitor au Monténégro, les Alpes albanaises et les montagnes solitaires de Macédoine. La FTR s’est montrée une fidèle monture, en l’emmenant jusqu’aux plus hauts sommets et en s’accommodant de tous les revêtements, l’asphalte comme la terre. De retour à la civilisation, elle a re-trouvé d’anciens amis et fait connaissance avec de nouveaux. Kinga, qui roule d’habi-tude sur un gros trail complètement équi-pé, a particulièrement aimé la facilité de conduite de la FTR. « Malgré ses 1 200 cm3, c’est une moto vraiment agile et maniable. Elle est tellement sympa pour les balades en ville, même avec des bagages. »
Sur le chemin du retour, Kinga a fait halte à la spectaculaire cascade de Lisine en Serbie, avant de ramener enfin sa FTR en Allemagne après avoir parcouru quelque 6 000 km.
La dernière étape de Sinje.
De son côté, Sinje est rentrée d’Italie par le col de la Maloja en Suisse, où elle a terminé son expédition épuisée mais enchantée. Selon elle, c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis son retour d’Afrique. Après trois ans de voyage autour du monde, elle craignait de devenir folle dans la “norma-lité” de l’Allemagne. Mais cette expérience dans son Europe natale lui a prouvé que de petites évasions pouvaient aussi lui appor-ter cette liberté tant recherchée.
Son affection pour la Rallye transparaît à travers ses photos et ses vidéos. En mon-tagne, sur des routes étroites ou de longues distances, la FTR est plaisante à conduire, sûre et confortable – même sous la pluie, sur route comme sur les chemins. Comme le résume Sinje, « Je ne connais aucune moto aussi polyvalente que la Rally. Elle est venue à bout de tous les itinéraires que je lui ai fait prendre, non seulement parce qu’elle le de-vait mais parce qu’elle le pouvait. »
Pour en savoir plus, consultez le blog Dis-cover Europe sur indianmotorcycle.de ou indianmotorcylce.at, ou cherchez «Sinje. Gottwald» sur Instagram et «onherbike» sur Instagram, Facebook et YouTube.
Laisser un commentaire